Quelles sont les menaces du dérèglement climatique?

Quelles sont les menaces du dérèglement climatique? 

Les problèmes environnementaux qui touchent l’économie 

COP 21


Les dépenses des pays pour lutter contre le changement climatique ainsi que les catastrophes naturelles entraînent des pertes astronomiques : le chiffre s'élève à 200 milliards de dollars pour les Etats-Unis.
Au Bangladesh les changements pourraient être dévastateurs pour le pays. « Un degré Celsius en plus signifie 10 % de perte de production dans l’agriculture, à cause du dérèglement du climat (trop de pluie ou trop de sécheresse). Cela signifierait perdre près de quatre millions de tonnes de céréales, ce qui équivaut à 2,5 milliards de dollars » d’après la Ministre du pays.



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Le réchauffement climatique entraînerait une réduction générale des productions des cultures dans la plupart des régions tropicales et subtropicales, notamment en Afrique où 80% de l’agriculture dépend de la pluviométrie, ce qui entraînerait des pertes considérables de production.




                                                    © Pablo Tosco- Oxfam

L’impact du réchauffement global se ressent aussi dans d’autres domaines comme dans celui des transports : en France il commence à y avoir des bus publics fonctionnant au gaz naturel.
 Les territoires ayant de mauvaises réputations pour les conditions du sol (sol trop sec ou trop de pluie selon les saisons) ne verront pas s‘installer des industries spécialisées dans l’exploitation agricoles, ce qui est une perte de capital pour l’économie du pays.
 Finalement on rappelle que l'ensemble de nos émissions de gaz à effet de serre provoquent directement et indirectement la mort de cinq millions de personnes dans le monde, donc une perte d’offre sur le marché du travail (moins de « travailleurs »), des pertes pour les entreprises.







Conséquences humaines du réchauffement climatique :


Le réchauffement climatique a de multiples conséquences environnementales, sanitaires et économiques :
  • baisse de la ressource en eau potable et alimentaire 
  •   migration de certaines espèces, extinction d'espèces qui ne pourront pas s'adapter au changement climatique, prolifération d'autre espèces qui profiteront de conditions favorables ; avec pour conséquence la perturbation voire la destruction de certains écosystèmes
  • accroissement de maladies infectieuses, qui s'étendront vers le Nord
  • augmentation du nombre des grands facteurs de mortalité, comme les maladies diarrhéiques, la malnutrition, le paludisme ou la dengue (migration d’insectes nuisibles)


  ->les moustiques porteurs du paludisme ou de la  dengue remonteront vers le nord, et les pluies plus  abondantes favoriseront la reproduction et la multiplication de ces moustiques en zones humides. La multiplication des catastrophes naturelles (tempêtes, sécheresse, ouragans, inondations...) favoriseront les épidémies, dues aux pénuries d'eau potable une recrudescence des rhinites et crises d'asthme sera constatée dans les périodes printanières  du à l'augmentation des températures dans les pays tempérés aura des effets sur l'organisme, notamment en termes de maladies cardiovasculaires et d'affections respiratoires

  •  augmentation des allergies, dues aux modifications de production de pollen
  •  migration de masse des peuples subissant les conséquences du réchauffement climatique

Les migrations massives de populations conséquentes au réchauffement climatique est un élément de tension géopolitique extrêmement préoccupant. Dans de nombreuses régions du monde, des phénomènes liés au réchauffement climatique sont déjà observés :
  1. réduction des terres arables multiplication des coupures d'eau baisse des réserves alimentaires et poissonnières
  2. augmentation des inondations
  3. allongement des périodes de sécheresse

1/5 de la population mondiale vit sur des zones côtières qui sont menacées par la montée du niveau des mers et les inondations. Certains états déjà frappés par le réchauffement climatique demandent que le motif climatique soit reconnu comme valable au plan international pour l'immigration.

Au moins 1 milliard de personnes vont migrer d'ici à 2050 : dont 250 millions à cause de phénomènes liés aux changements climatiques (inondations, sécheresses, famines) 50 millions à cause de conflits et d'atteintes aux droits de l’homme

En s'appuyant sur des données du Groupement d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), l'étude affirme qu'entre 1,1 et 3,2 milliards de personnes d'ici 2080 manqueront d’eau, et entre 200 et 600 millions souffriront de la faim. Les pays les plus pauvres seront les premiers touchés par les migrations climatiques : les pays du sud de l'Asie, du Moyen-Orient, d'Asie centrale, d'Afrique et d'Amérique latine, et l'Europe par la suite. 
Le Haut représentant de l'Union Européenne Javier Solana souhaitait déjà en 2008 préparer l'Europe aux réfugiés climatiques et à la pression migratoire qu'elle subira.



                                                     http://www.contreinfo.info/article.php3?id_article=1947





Quels sont les causes géographiques expliquant la 

COP21 ?


La France accueille et préside du 30 novembre au 11 décembre 2015 la Conférence de Paris sur le climat. C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord "contraignant" et "universel" sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement climatique mondial en deçà de 2°C. L’enjeu clé, c’est le financement des politiques climatiques : les négociateurs des 196 parties devront aussi trouver un accord pour réunir 100 milliards de dollars par an à compter de 2020.

Grande Cause nationale 2015, la lutte contre le réchauffement climatique est un défi qu’il est primordial de relever. En effet, le cinquième et dernier rapport du Giec souligne l’importance des activités humaines dans le dérèglement climatique et ses principales manifestations :
 
  •     la température moyenne annuelle a déjà augmenté de 0,85 °C depuis 1880 et pourrait croître jusqu’à près de 5°C d’ici à 2100 ;
  •        plus de 90% de l’énergie due au réchauffement climatique est stockée dans l’océan ;
  •        l’océan Arctique pourrait être libre de glace avant le milieu du 21e siècle et les glaciers de montagne continueront à se vider. Le niveau de la mer s’est élevé de 0,19 mètre au cours de la période 1901-2010. Le GIEC prévoit une hausse probable de 26 à 82 cm d’ici à 2100 ;
  •       les concentrations de CO2 liées à l’homme ont augmenté de 40% depuis 1750 et de 20% depuis 1958.
L'Afrique en danger
Les scénarios catastrophes parlant de l’Afrique aux prises avec le réchauffement climatique d’ici cinquante ans ou plusieurs siècles sont légion. Mais il n’est pas nécessaire de regarder aussi loin. La prophétie s’est déjà réalisée dans certains endroits en 2015. « Au Sahel, 500 millions d’hectares sont déjà dégradés à cause de la désertification, qui est l’une des conséquences du réchauffement, regrette Hakima El Haite, la ministre marocaine déléguée chargée de l’Environnement. Les habitants le ressentent dans leur chair, dans leur quotidien. »





Cette progression du désert et autres effets négatifs du dérèglement climatique (effacement des saisons, salinisation des sols, multiplication des épisodes extrêmes tels que les tempêtes) entraînent leur cortège de conséquences économiques et sociales : migrations vers les villes, insécurité alimentaire… dans un continent où la population est amenée à doubler d’ici à 2050. Une réaction en chaîne qui aboutit à l’aggravation de la pauvreté, alors que l’Afrique serait pourtant promise à une décennie de croissance soutenue. 

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